Quand j'étais étudiant j'avais un blog, il me permettait de faire ma psychanalyse, de coucher sur papier mon mal-être, mes pensées, et de m'amuser à écrire.

Fin 2015 j'avais écrit un truc, sur le fait qu'une partie de moi avait disparue, et je m'en suis souvenu tout à l'heure quand je me suis surpris à ressentir ce même sentiment, et à vouloir mettre des mots dessus.

En cherchant un peu j'ai retrouvé cet article et ces mots sont toujours aussi pertinents. C'est fou comme je préfère ma manière d'écrire d'il y a quelques années. Je trouve ça insouciant, réel, assez lourd dans les tournures de phrases mais avec un vrai style un peu abstrait qui se dégage. C'est bête de ne pas aimer son propre changement non ?

Dans tous les cas comme j'ai retrouvé le lien de cet article, je vous le mets en dessous, comme ça j'aurais pas cherché dans ma nostalgie mélancolique pour rien. Parce que n'empêche, ça a fait remonter des trucs tous ces articles là, ces petits poèmes tristes et toutes ces fenêtres sur mon esprit partagées pendant quelques années.

https://fuitementale.wordpress.com/2015/12/08/une-licorne-drole/

J'espère retrouver un jour cet légèreté d'écriture, sans contrainte, à pouvoir me comprendre moi même sans forcément rendre mon discours compréhensible et digérable par les autres.

Ouais. Les autres.